Trouvé à l'intérieur – Page 266SophieWAHNICH, « Le Regard de la Révolution française sur les peuples étrangers », in M.VOVELLE(dir.), Recherches sur la révolution, un bilan des travaux ... Bilan+DE+LA+ Révolution+ Francaise bilan de la révolution francaise faire une frise sociologique pas commode: dps la fin de la grosse transformation que la [42] Trotsky, Staline, l948, p. 485, 556, 559-560. (…) Chaumette, débordé, courut à la Convention prévenir de ce qui se passait. Nous vous déclarons que vous n’avez pas tout fait pour le bonheur du peuple. ». (…) A partir de décembre 1793, la bourgeoisie ne cessa de renforcer le pouvoir central, afin de briser toute tentative de fédération entre les communes ou les sociétés populaires. La troisième partie du préambule de la loi municipale de mai 1790 établissait un principe que l’on comprend mal aujourd’hui, mais que l’on appréciait beaucoup à cette époque. Du pain ! Mais en réalité, la chose était le plus souvent ainsi : les conquêtes de la première victoire n’étaient assurées que par la deuxième victoire du parti plus radical ; une fois ceci acquis, c’est-à-dire ce qui était momentanément nécessaire, les éléments radicaux disparaissaient à nouveau du théâtre des opérations et leur succès aussi. Les décrets de la Convention sur la levée en masse et sur la réquisition permanente rétablirent d’une façon détournée l’ancien principe du recrutement. Si, temporairement et pour obtenir leur concours dans la lutte contre l’ennemi intérieur et extérieur, elle fit quelques concessions aux bras-nus, celles-ci n’améliorèrent que très faiblement, et pendant une très brève période, leurs conditions d’existence. Les grandes routes, livrées à l’abandon le plus complet, sont devenues impraticables ; les transports ne s’y font qu’à des prix exorbitants ; l’approvisionnement de certaines localités est presque impossible. Elle peut durer un certain temps, mais pas très longtemps. (...). En mars et en juin, la Convention dut prendre des mesures pour réprimer l’agitation gréviste dans les fabriques de papier. » Trotsky ne fait qu’approfondir la pensée de Marx lorsqu’il souligne que la « théorie de la révolution permanente était fondée sur cette loi (…) de l’inégalité de l’évolution historique ». muse du poète pré-romantique C’est ainsi qu’à la section de la Maison Commune un petit noyau « faisait faire tout ce qu’il voulait » à la société sectionnaire « composée d’une grande quantité de maçons [11] ». pionnier de l'étude de la radioactivité, 27 mai 1610 : supplice de La Constitution de l’an VIII est sortie comme un fruit mûr de cette situation, et Napoléon Ier n’eût-il pas existé, on ne voit pas que la Révolution pût finir autrement qu’elle a fini. d'audace des vieux peuples. On supprime les dogmes religieux. Présentation d'un bilan Révolution française, événement majeur de l'histoire. Le 6 novembre, un organisme de coordination (...) le Comité central des sociétés populaires, vint donner lecture aux jacobins d’un projet de pétition à présenter à la Convention et tendant à supprimer la rémunération des prêtres. Les sans-culottes ne s’indignaient pas seulement de la cherté des subsistances, ils souffraient aussi de leur rareté. De la révolution d’Angleterre, les hommes de l793 avaient un souvenir encore plus vif. posée en 1920 en vue d'établir un Il en fut de même pour la clause de la loi municipale de 1790 qui soumettait les municipalités entièrement « aux administrations de département et de district pour tout ce qui concerne les fonctions qu’elles auraient à exercer par délégation de l’administration générale. Après nous avoir montré le vide pompeux et théâtral de Versailles, il nous peint sans transition, en traits noirs et repoussants, la misère et les souffrances de la campagne. Lle succès du mouvement qu’ils avaient déclenché dépassait leur attente. Trotsky, qui a approfondi et développé sur ce point la pensée marxiste, écrit : « L’idée de la révolution permanente fut mise en avant par les grands communistes de la première moitié du 19ème siècle, Marx et ses disciples, pour faire pièce à l’idéologie bourgeoise qui, comme on le sait, prétend qu’après l’établissement d’un Etat « rationnel » ou démocratique, toutes les questions pourraient être résolues par la voie pacifique de l’évolution et des réformes. Elle a été aussi, dans une certaine mesure, une révolution des masses oeuvrant pour leur propre compte. Ils ne prirent que des demi-mesures, revinrent sur l’abolition générale lorsque les difficultés de l’exécution leur sautèrent aux yeux, et déclarèrent certains droits abolis, d’autres rachetables. mort le 30 mai 1574), Question du nécessaire et du superflu Quizz.biz est financé par la publicité, celle-ci permet de vous offrir du contenu gratuitement. On pourrait citer maints autres faits qui tous mettraient en lumière cet engouement populaire. Elle remplaça les vieilles formes d’assujettissement par de nouvelles. Le 5 septembre, elle réclama carrément l’épuration du gouvernement... Les Jacobins s’en prirent alors à elle avec violence, l’accusant de toute sortes de délits : elle aurait volé des armes, caché des aristocrates, etc. Par contre, le progrès de la technique, les débuts de la révolution industrielle, l’évolution économique qui avait concentré dans les villes, et surtout dans la capitale, face à une bourgeoisie déjà riche et puissante, une masse déjà considérable de travailleurs, avaient fait prendre aux sans-culottes (et notamment aux sans-culottes parisiens) sur les paysans de l’Ouest et du Midi une avance de plusieurs siècles. Tous les esprits aspirent au bien-être, au calme, à la sécurité. Le pouvoir officiel s’empressa, nous le verrons, de faire rentrer dans le néant la Commune insurrectionnelle. Députés de la Montagne, que n’êtes vous montés depuis le troisième jusqu’au neuvième étage des maisons de cette ville révolutionnaire, vous auriez été attendris par les larmes et les gémissements d’un peuple immense sans pain et sans vêtements, réduit à cet état de détresse et de malheur par l’agiotage et les accaparements, parce que les lois ont été cruelles à l’égard du pauvre, parce qu’elles n’ont été faites que par les riches et pour les riches. (...) Chaumette quitta donc Paris pour Nevers (...) Les hébertistes avaient trouvé dans le représentant en mission Joseph Fouché l’homme qu’il leur fallait. Contre eux, le président, Dobsen, le maire, Pache, le procureur de la Commune, Chaumette, le substitut du procureur, Hébert, firent chorus. Le renforcement du pouvoir central étouffa et tua l’initiative d’en haut qui avait été le nerf de la Révolution . Il faut donc que l’avant-garde populaire lui force la main, la pousse en avant, lui arrache littéralement les mesures radicales, dont elle sent bien la nécessité mais qui l’effraient. "Discours des États de France", Guy Coquille (1588) : les États Généraux sont-ils une entrave à la souveraineté royale ? Les constituants accordèrent au catholicisme la situation d’un culte privilégié, dont les desservants étaient salariés et nommés par l’Etat, liés à lui par un serment. (…) Ces revendications plus radicales s’imposaient bien dans certains cas, mais fréquemment pour un instant seulement : le parti le plus modéré reprenait la suprématie, les dernières acquisitions étaient perdues à nouveau en totalité ou partiellement ; les vaincus criaient alors à la trahison ou rejetaient la défaite sur le hasard. Leur campagne en faveur du maximum et de sa rigoureuse application avait indisposé ces dernières dont la disette réduisait considérablement les affaires. à Saint-Cloud par Jacques Clément, nos formules d'abonnement. On aura beau comparer encore et toujours la révolution russe avec la grande Révolution française, on ne pourra jamais faire de la première une répétition de la seconde. Les révolutionnaires la confondirent systématiquement avec ce dernier ; ils eurent d’abord comme un vague pressentiment des conséquences irréparables d’une rupture avec la tradition monarchique ; ils hésitèrent longtemps avant de l’abandonner, lui firent une place dérisoire dans leur constitution, puis, emportés par une fureur aveugle, se jetèrent dans les bras de la République en passant sur le cadavre du roi. Plus tard, ceux-ci furent remplacés par 48 sections. (....), La bourgeoisie montagnarde, bien que toujours attachée au principe de la liberté illimitée, fut contrainte d’accorder aux bras nus quelques concessions, d’atténuer, dans une certaine mesure, les souffrances engendrées par l’inflation et la vie chère, d’agir sur la monnaie et sur les prix. Si les plébéiens étaient parvenus à leurs fins et si les fabrications de guerre avaient été nationalisées, comme ils le demandaient, une partie des bénéfices de la production, convoités et finalement accaparées par la bourgeoisie révolutionnaire, eût passé dans leurs poches [41]. Mais la dualité de dura cette fois que l’espace d’un matin. « Ce ne sont pas des promesses qu’il nous faut, c’est du pain et tout de suite. La Révolution française désigne une période de dix années (1789-1799) qui va de l'ouverture des états généraux au coup d'État de Brumaire par le général Bonaparte. Ils osèrent attaquer la bourgeoisie de front. Connexion; Flux des publications; Flux des commentaires; Site de -FR Il ne craint rien tant que la force primitive, élémentaire que déchaînent, en certaines circonstances, les hommes de travail. Reprenons le récit des événements, et nous reviendrons encore aux sections de Paris lorsque nous parlerons de la Commune du 10 août. Elle voulait mettre fin à ces foyers de la Révolution, et pour cela elle introduisit d’abord une nouvelle subdivision de Paris, en 48 sections, et ensuite, elle ne permit qu’aux citoyens actifs de prendre part aux assemblées électorales et administratives des nouvelles « sections ». (2) Danton avait bien compris la nécessité de garder aux sections les droits qu’elles s’étaient arrogés durant la première année de la Révolution, et c’est pourquoi le Réglement général pour la Commune de Paris,qui fut élaboré par les députés des sections à l’Archevêché, en partie sous l’inspiration de Danton, et adopté le 7 avril 1790, par 40 districts, supprimait le conseil général de la Commune. Les Républicaines révolutionnaires ne se laissèrent pas intimider pour autant. La Révolution était-elle un fait nécessaire et inévitable ? Elle crut faire table rase de son passé, déchirer le livre où avait été écrite jusqu’alors son histoire, et commencer l’avenir sur une belle page blanche. La campagne de déchristianisation avait accueilli l’adhésion non seulement du Conseil général de la Commune, mais des sections, des sans culottes eux-mêmes. cit., p.8-9 (d’après Albert Sorel). La légende de la Constituante est une de celles qu’on ne peut attaquer sans atteindre dans son for le plus intime la foi révolutionnaire. [16] Karl Kautsky, La Dictature du Prolétariat, Vienne, l9l8 ; – du même Materialistische Geschichtsaufassung, l927, II, p. 4é9 ; – Cf. La Terreur désigne une période de la Révolution française (1793-1794) qui a vu se radicaliser par la violence les mouvements républicains en France. Si vous n’y portez un prompt remède, comment ceux qui n’ont aucun état, ceux qui n’ont que 2, 3, 4, 4 ou 6 cents livres de rentes, encore mal payées, soit en pension viagère, soit sur des caisses particulières subsisteront-ils, si vous n’arrêtez le cours de l’agiotage et des accapareurs, et cela par un décret constitutionnel qui n’est pas sujet aux variations des législateurs. Mais, d’autre part, elle considérait, à juste titre, la religion comme une force de conservation sociale. (…) La dualité de pouvoirs se manifesta d’une façon beaucoup plus accusée à l’occasion de l’insurrection du 10 août 1792. et non vivre pour manger, 16 octobre 1793 : exécution Détails de : Bilan de la Révolution française; Vue normale Vue MARC vue ISBD. 14 juillet 1790 Fête de la Fédération Juin 1791 Louis XVI . Certes, la Révolution française n’a pas été dirigée politiquement et socialement par les bras nus, ces prolétaires, mais par la bourgeoisie girondine puis jacobine et la petite bourgeoisie, et cependant sans l’action autonome des masses, il n’y aurait pas eu de révolution du tout, ni sociale ni politique et encore moins de renversement de l’ordre féodal.